
L’exposition photos 2025
L’Office de Tourisme du Dévoluy invite plusieurs artistes à exposer leurs oeuvres pendant toute la durée du festival. Les artistes présents auront le plaisir de vous partager leur travail.
Vous souhaitez exposer ? Renseignez ci-dessous le formulaire du 17 janvier au 1er juin 2025 et accompagnez-le d’un fichier pdf incluant :
- une présentation personnelle
- une photo auto-portrait
- une présentation écrite de votre exposition
- une mosaïque regroupant l’ensemble des images que vous souhaitez exposer.
Pour rappel, chaque exposant disposera d’un linéaire d’affichage de 6m, sur panneau d’exposition bois (2m de large par 2m de haut, en 3 panneaux). Les stands seront équipés d’une table et d’un point d’électricité.
Merci de prévoir votre éclairage en complément de l’éclairage en place.
L’équipe d’organisation reviendra vers vous avant le 15 juin 2025.
Découvrez les artistes et expositions de l’édition 2025 du festival de l’image

Nicolas Raspiengeas
Explorateur/photographe, c’est suite à un voyage initiatique autour de l’Australie de 2011 à 2012 qu’il fait l’acquisition de son premier appareil photo. À la fin de cette aventure, il prend conscience de sa véritable nature et de ce vers quoi il veut tendre. À savoir réaliser ses rêves et les partager au travers d’images et de récits.
À son retour en France, il investit temps et argent pour apprendre les bases de la photographie. Durant près de deux ans, il va apprendre la photo dans la région qu’il habite, le bassin d’Arcachon. Puis à l’hiver 2014/2015, il entreprend son premier voyage à la découverte de la Laponie et à la poursuite des aurores boréales.
Voyage qui sera un véritable déclencheur et le confortera dans son choix de vie. Dès lors, il n’a cessé de parcourir le monde à la poursuite de certains de ces rêves et de tenter de les capter pour en retranscrire l’émotion. Sa quête est essentiellement axée sur les phénomènes naturels rares, voire violents, tout comme il aime aller dans les régions isolées pour en découvrir les trésors cachés et très peu photographiés.
L’exposition « Chasseur de rêves »
Des aurores boréales aux éclipses solaires en passant par les éruptions volcaniques, l’exposition retrace quelques-uns des rêves que j’ai réalisés au cours des dernières années. Durant ces aventures au long cours, il m’est arrivé de pouvoir également contempler des paysages, des sujets que j’ai pris soin de sublimer au travers de certains de ces clichés.
Au travers de cette exposition, je tends à montrer qu’il est possible de réaliser ses rêves, que le plus beau n’est pas tant la destination que le chemin pour y arriver.

Julie Freschi
Julie a commencé la photo alors qu’elle n’avait que 15 ans, en 2016. Passionnée de musique, elle s’est d’abord tournée vers la photo de concert. Mais les évènements de 2020 lui ont fait changer de direction : c’était les grands espaces qui l’appelaient. Alors en attendant de pouvoir retourner sur le terrain, elle s’est évadée mentalement dans les étoiles. Elle s’est trouvée une grande passion pour l’astronomie, elle a appris les constellations, nébuleuses, amas d’étoiles et autres objects du ciel profond. Cela l’a
rapidement ameneé decouvrir les techniques photographiques de l’astronomie ainsi que l’astro-photo de paysage.
Aujourd’hui à 24 ans, elle parcourt les Alpes régulièrement, été comme hiver, avec son fourgon aménagé qu’elle a acheté dans le but de pouvoir rester à proximité des lieux de prises de vue, qu’elle choisit en fonction de critères bien précis. N’habitant pas dans les Alpes, chaque nouvelle escapade est prévue bien à l’avance.
Cette année, ses efforts ont bien été récompensés avec un prix gagné à un concours photo organisé par l’Association Astronomique de France, avec une image réalisée dans le Vercors, sur le plateau d’Ambel.
L’exposition « Sous le ciel Alpin »
« Cette série d’images a été réalisée exclusivement dans les Alpes Françaises. C’est en effet le terrain de jeu préféré de Julie pour photographier le ciel nocturne. Tout y est : la qualité du ciel, des paysages à couper le souffle, et une météo plutôt favorable. Elle est constamment à le recherche de nouveaux points de vue et perspectives afin de sublimer le paysage terrestre par le ciel nocturne encore trop méconnu. On a perdu l’habitude de voir la Voie Lactée à l’oeil nu, au dessus de nos têtes, à cause de la
pollution lumineuse. Mais le massif Alpin, en plus de nous offrir des paysages d’exception, est un refuge pour les étoiles. De très nombreux lieux sont encore dépourvus de pollution lumineuse, ce qui en fait un lieu très prisé des astrophotographes.
Depuis ses débuts en astrophoto, c’est la Voie Lactée et les grandes nébuleuses du ciel qui la fascine le plus.
Certaines sont totalement invisibles à l’oeil nu, d’autres sont visibles mais sans couleur. Mais grâce aux appareils photos numériques modernes, il est aujourd’hui possible de capturer des détails incroyables dans le ciel, comme jamais auparavant. Certaines modifications du matériel permettent d’aller encore plus loin en révélant ces nébuleuses invisibles à l’oeil nu.
Pour Julie, mettre en scène ces paysages sous la Voie Lactée, quelque soit la saison, permet de faire redécouvrir un lieu dans une atmosphère différente de celle dont on a l’habitude. Mais surtout, cela donne une nouvelle perspective, un nouveau regard sur ciel nocturne.

David Guerre
Originaire de la Creuse, il est arrivé dans le Gard à l’âge de 11 ans.
Grand amoureux de la nature et de photographies depuis sa jeunesse, c’est vers l’âge de 20 ans qu’il décide d’approfondir ses connaissances dans ce domaine afin d’évoluer au fil des années pour enfin lancer son entreprise.
Il parcourt la France avec son boitier pour immortaliser les plus beaux moments que la nature peut nous offrir.
Il pratique surtout la photographie de paysages avec un grand intérêt pour la saison hivernale, la traque orageuse et autres phénomènes météo, et aussi le reportage, notamment en tant que photographe opérationnel au sein des Sapeurs-Pompiers du Gard.
L’exposition « Lumières nocturnes »
La nuit, ce vaste théâtre d’ombres et de lumières, révèle une beauté que le jour occulte. Mon exposition “Lumières Nocturnes” vous invite à un voyage fascinant à travers les spectacles célestes les plus impressionnants à travers une série de clichés soigneusement sélectionnés,
• Les Aurores Boréales, ces draperies lumineuses et silencieuses qui ont été observées en France en 2024
• Les Orages, forces brutales de la nature qui, sous l’objectif du photographe, deviennent des œuvres saisissantes d’énergie pure et d’esthétique chaotique.
• La Voie Lactée, rivière d’étoiles qui traverse nos cieux, témoignage silencieux de notre place dans l’univers.
• La Nuit, en elle-même, comme un espace de mystère, de silence et de révélations, où l’obscurité devient un écrin pour toutes ces merveilles.
L’objectif de cette exposition est de capter l’émotion brute que suscite la nuit : la fascination, la peur, l’émerveillement et l’humilité face à des phénomènes naturels grandioses. Chaque image cherche à transmettre la force visuelle mais aussi la poésie silencieuse de ces instants éphémères.

Alexandre Chion
« Je m’appelle Alexandre, j’ai 25 ans, et depuis plusieurs années, je me consacre à la photographie animalière.
Ma passion pour la faune est née très tôt, entre une maison remplie d’animaux, chevaux, oiseaux, chèvres et bien d’autres… Et des vacances en montagne avec mes grands-parents, dans la vallée du Valgaudemar. Là-bas, j’ai découvert la magie des espèces alpines : chamois, marmottes, bouquetins… que j’adorais observer aux jumelles.
En 2020, j’ai acheté mon premier appareil photo et téléobjectif, et j’ai commencé à arpenter les massifs de Haute-Savoie, à l’affût de scènes naturelles et de rencontres furtives. La photographie animalière est vite devenue plus qu’une passion : un moyen d’expression, un engagement silencieux envers la nature.
Aujourd’hui, je vis en Suisse et j’explore les paysages du Jura depuis maintenant 1an. J’y ai trouvé des territoires riches, calmes, propices à l’observation discrète. Le chamois, espèce emblématique de la région, est devenu l’un de mes sujets de prédilection. Je prends le temps de le suivre, de l’observer, de comprendre ses habitudes pour mieux le mettre en lumière, sans jamais le déranger.
À travers mes images, je souhaite partager un regard sincère sur le sauvage, loin des clichés, avec humilité, patience et respect. »
L’exposition « Rendez-vous sauvages »
Cette série invite le regard à se poser sur les espèces qui nous entourent mais que l’on croise rarement. Chevreuils, chamois, oiseaux… Tous photographiés dans leur environnement naturel, observés longuement depuis un affût.
L’exposition propose un voyage visuel au plus près du vivant, où chaque image révèle une histoire discrète, une attitude touchante ou un regard perçant. Je souhaite, à travers ces clichés, éveiller la curiosité du visiteur et rappeler la richesse de notre biodiversité locale.
Observer sans déranger, photographier sans perturber, telle est l’éthique derrière chaque image présentée ici.

Marion Pasquette
« Je me présente, je m’appelle Marion Pasquette, j’ai 18 ans et habite à Chamonix depuis toujours. La photographie, je la pratique depuis quelques années pour mon plus grand plaisir. J’ai toujours été passionnée par la faune et la montagne, mais à l’époque je n’avais que mon téléphone pour immortaliser des moments uniques. Tout a changé en 2021, avec l’obtention de mon 1er Canon, et l’arrivée de nouvelles personnes dans ma vie. Encore au lycée en général, je prépare en parallèle la création de mon statut d’artiste-auteur, car mes photos commencent à plaire dans notre petite vallée, où j’expose actuellement dans un restaurant. Au fur et à mesure du temps, j’ai appris de nouvelles méthodes de photographie, et avec la rencontre des majestueuses vaches hérens est née une passion pour les photos en noir et blanc. La photographie
est un moyen pour moi de m’évader, me retrouver plus proche de la faune et de la flore, en bref de me ressourcer loin du bruit de la ville pour me reconnecter à la nature. »
L’exposition « Belle de nuit«
« Pour cette exposition, j’ai choisi de mettre en avant les vaches typiques de notre vallée. Pour mettre en valeur ces animaux bien trop oubliés, c’est avec plaisir que je vous présente ma collection « Belles de nuit ». L’objectif avec les hérens est pour moi
toujours le même : créer un lien, et les laisser guider ma photo. Ces vaches noires, je les mets en valeur grâce au noir et blanc. Je m’en sers principalement pour faire ressentir une émotion via le regard, ou mettre en valeur leurs cornes, symbole de leur puissance. La collection d’hérens comporte 8 pièces, mais mon exposition se complète aussi par d’autres photos notamment de montagnes et d’animaux sauvages. Vous retrouverez aussi des photos de mes oiseaux préférés, les chocards à bec jaune,
pour lesquels je voue une passion à étudier leur comportement espiègle et joueur, autant dans leur milieu naturel qu’en compagnie de l’Homme. Ma collection Belle de Nuit sera donc complétée par des photos sélectionnées par mes soins, avec toujours l’objectif de rechercher cet effet « wahou », celui qui me pousse à recommencer encore et encore des affût en montagne en compagnie d’animaux sauvages. »

Estelle Vincent
Estelle a commencé à explorer les sentiers de ses Alpes natales à la recherche de bouquetins et d’edelweiss à photographier. Elle s’est rapidement prise au jeu de gravir les sommets sur son passage, chaussures, crampons, chaussons ou skis aux pieds. De toutes les merveilles qu’elle a pu découvrir là-haut, elle s’est fascinée pour les glaciers. Elle a fait de cette passion son métier, en réorientant sa carrière scientifique vers l’étude des calottes glaciaires. Elle en a aussi fait le cœur de sa pratique de la photographie, en capturant les paysages éphémères que les glaciers nous offrent et en s’immisçant au plus près des espèces animales qui vivent autour de ces géants de glace.
L’exposition « L’Antarctique à contre-jour »
« Je pars en Antarctique ! Une phrase qui me semble encore difficile à réaliser aujourd’hui. Dans le cadre de mes recherches à l’Institut des Géosciences de l’Environnement, j’ai eu la chance de prendre part à une mission scientifique sur le continent blanc, visant à prélever de la glace vieille de plusieurs milliers d’années. Cette mission extraordinaire m’a ouvert les portes d’un monde fascinant et méconnu. D’abord, le cœur de l’Antarctique, un dôme cumulant à plus de 3200m d’altitude. C’est l’endroit le plus aride de la planète et aussi le plus froid. Les températures y sont autour de -35°C l’été et -65°C l’hiver. Bien que les paysages soient d’une très grande monotonie, la danse des cristaux qui s’envolent des dunes dans le contre-jour offre un spectacle unique que j’ai pris plaisir à capturer.
Après l’infini de blanc, changement de décor avec le retour par la Terre Adélie. Les paysages des côtes sont d’une beauté à couper le souffle et nous assistons à des jeux de lumière exceptionnels sur les glaciers et les icebergs. Au petit matin, les ailes des pétrels des neiges s’illuminent dans le contre-jour. Le soir, ce sont les manchots Adélie qui viennent chercher les derniers rayons du soleil sur les berges d’une mer aux teintes d’or.

Carole Tauziat
« Prof et photographe, j’ai toujours voulu raconter des histoires. De par mon métier, je crois bien avoir raconté des milliers d’histoires !
J’aime aussi en raconter à travers mes photos. Dessiner, peindre, photographier un peu.
Visiter les musées, les galeries.
Lire des romans, des histoires, des contes. Lire, beaucoup…
Et puis, plus tard, avoir l’occasion de travailler davantage la technique photo et l’Histoire de l’Art.
La photographie comme un moyen d’exprimer et de raconter.
Pour moi, l’écriture est le préalable à l’image. J’aime chercher les mots, coucher les idées sur le papier.
Cela suggère les images à venir et donne du sens à mon travail de photographie. »
L’exposition « Aquarella »
Cette série est un travail sur les fleurs. Une sorte d’herbier congelé. Des petites fleurs qui poussent dans nos jardins, au bord des routes mais que nous ne prenons pas le temps de regarder… Et lorsqu’on s’approche, quelle délicatesse. J’ai souhaité travailler sur la congélation, figer le temps, et pouvoir travailler mes photos à la manière d’une aquarelle.
Sensibiliser, observer, regarder, prendre le temps, ce que souvent nous ne faisons pas…

Solène et Gaël Lacroute
Père et fille, la nature et la photographie en héritage. Gaël est né en 1979, enfant il passe de nombreuses heures dans la nature guidé et initié par ses grandspères et ses parents, dans la campagne côte d’orienne ou dans les Alpes. C’est ainsi que s’imprègne chez lui la fibre naturaliste. La photographie prendra naturellement sa place pour ramener des souvenirs des observations réalisées. Solène est née en 2011 et hérite des mêmes centres d’intérêt mettant cependant bien plus tôt le pied
dans le monde de la photographie.
Leur passion commune pour l’observation et la photographie de la nature les mène régulièrement sur les sentiers des Alpes ou du Var et plus exceptionnellement sur les côtes de l’archipel des îles Shetland.
L’exposition « Gypaète barbu : de l’ombre à la lumière, le retour d’un géant »
« Un Gypaète ! » exclamation tant espérée lors de mes randonnées en Haute-Maurienne. Mes parents m’y ont emmené dès mon plus jeune âge mais ce n’est qu’en 1987, année de mes 8 ans, que les premiers Gypaètes barbus furent réintroduits dans les Alpes. La main de l’homme les en avait chassés, les dernières reproductions en France remontant probablement aux années 1920. Au fil des années et des relâchers successifs de jeunes nés en captivité, des couples se sont constitués et ont finalement donné naissance aux premiers individus nés libres dans les Alpes françaises.
J’ai la chance de pouvoir observer l’un de ces couples : Gélas (réintroduit dans le Mercantour) et Stelvio (né dans la nature en Italie) qui ont mené à terme leur première reproduction en 2002. Plus de 20 années ont passé et Stelvio est toujours fidèle à son secteur alors que Gélas est supposée disparue depuis 2 ans maintenant. Pour autant l’histoire n’est pas terminée et 2 autres individus accompagnent désormais Stelvio, toujours dans la même gorge et élèvent avec succès de nouveaux gypaétons.
Parallèlement, ma fille Solène est née (bien après Stelvio !), a grandi et découvert cette espèce fascinante. Nous sommes désormais trois générations à les observer passionnément et à espérer le succès de chaque nouvelle saison de reproduction. Pour cette exposition, les photos « dans l’ombre » symbolisant le sombre passé de l’espèce ont été réalisées par Solène tandis que celles « dans la lumière », porteuses d’espoir, l’ont été par moi-même. On retrouve Stelvio sur certaines de ces images ainsi que le jeune né en 2024 mais aussi d’autres individus photographiés en Haute-Maurienne qui abrite désormais pas moins de 4 couples reproducteurs.
L’avenir de l’espèce semble bien s’éclaircir même si toutes les reproductions ne vont pas à leur terme.
Soyons discrets et respectueux quand nous entrons chez eux !

Clément Fontaine
Passionné par la nature depuis ses premiers souvenirs, il n’a jamais cessé́ d’être émerveillé́ par le sauvage. Cette passion lui a été transmise par ses parents. La photographie a suivi rapidement lorsque, dès six ans, ils lui offrent un appareil photo jetable puis un appareil compact à pellicule et enfin un reflex argentique. Depuis il n’a jamais cessé́ de photographier la nature, son appareil photo toujours à la main quel que soit le lieu. Rêvant d’observer tous les animaux de la terre, la photographie est d’abord un moyen de se souvenir et de compléter son bestiaire. Avec les bases techniques de la photographie transmises par son père, il se perfectionne en autodidacte au gré de ses propres expériences. Il se dirige alors vers des études de biologie, comportement animal et fonctionnement des écosystèmes à l’université́ dans l’optique de devenir chercheur. Cependant au fil des années il réalise que ce qui le fait vibrer, c’est observer, photographier et filmer des animaux et y consacrer sa vie.
Sa seconde passion pour la montagne lui permet de travailler en tant que guide de montagne en Inde. Il saisit cette opportunité́ pour tenter sa chance dans le domaine du tourisme au Ladakh. Il est recruté́ en tant que guide de montagne pour deux saisons et accompagne des clients sur des sommets à plus de 6000 mètres d’altitude. Cette expérience a marqué́ un changement dans sa vie. Il a découvert le plaisir réel d’accompagner des gens dans les endroits qu’il affectionne. Il décide alors de combiner ses deux passions, le voyage et la photographie animalière et ouvre son agence de voyage pour accompagner des personnes en safari et leur faire découvrir les lieux et les animaux qu’il connaît et affectionne.
Lorsqu’il se rend au Pantanal pour la première fois dans le cadre d’un repérage pour un séjour, il y découvre bien plus que l’observation des jaguars : des programmes de photo-identification qui permettent d’étudier ces félins. En écho à ses études en écologie, il prend cette nouvelle occasion à cœur et partage ses images et ses découvertes de nouveaux jaguars avec les scientifiques. Il sensibilise aussi les personnes qu’il accompagne à ces programmes et les inclus dans l’identification de chaque jaguar rencontré. Dans cette continuité́, il présente en France des expositions et des conférences sur les jaguars et sur les programmes de conservation de ces derniers. Certaines de ses photographies de jaguars seront primées dans des concours internationaux. Pour aller plus loin, il s’attèle à l’écriture d’un documentaire sur les programmes de conservation du Pantanal.
Pour lui, l’aventure avec les Jaguars n’est pas près de se terminer.
L’exposition « Terre des jaguars »
« Le Pantanal est devenu le royaume des jaguars. Depuis que la chasse au caïman a été abolie dans les années 1980, le nombre de proies et donc de prédateurs a augmenté. Dans les dernières années, le nombre croissant de touristes venant du monde entier pour observer le jaguar a poussé les locaux et les autorités à mettre en place des moyens de protection pour le jaguar.
Pendant quatre années consécutives, j’ai suivi ces jaguars pour tenter de capturer des photos qui montrent à quel point ils sont extraordinaires. Ce sont des chasseurs incroyables, des parents formidables, des amants dangereux et de magnifiques créatures.
Les jaguars sont d’excellents chasseurs et, dans le Pantanal, ils se spécialisent dans la chasse aux caïmans. Pourquoi ? Probablement parce que plus de 10 millions de caïmans vivent dans cette région. Ils sont aussi très doués pour attraper les anacondas jaunes. En sautant, nageant ou courant, ils utilisent différentes techniques pour attraper leurs proies.
Durant mon séjour, j’ai eu la chance de contribuer à un programme d’identification photographique. Ce programme vise à identifier individuellement chaque jaguar afin de les étudier sans utiliser des techniques invasives comme les colliers GPS. Avec une photo claire de leur face et de leurs deux flancs, nous obtenons une identification complète. Chaque jaguar possède un motif unique de rosettes (ces taches rondes et noires sur leur pelage), et même les frères et sœurs d’une même portée ont des motifs différents, comme nos empreintes digitales. Grâce à cette identification, nous pouvons étudier leur territoire, leur comportement, leur lignée, leur régime alimentaire, etc. »

Marc Lelièvre
Depuis l’enfance, Marc Lelièvre est passionné par la géographie, la météorologie, la photographie et la montagne. Il devient aiguilleur du ciel ainsi que pilote en Provence. La volonté de l’artiste est de rendre hommage à l’aura et la beauté de ces montagnes qu’il a l’habitude de côtoyer et d’admirer. C’est ainsi que Marc Lelièvre réunit toutes ses compétences afin de permettre au public de découvrir les Alpes et ses sommets, dans une réalité singulière.
Grâce à la connaissance de la géographie des Alpes et de ses sommets emblématiques, au repérage cartographique, aux calculs d’altitudes et de perspectives, Marc Lelièvre prévoit toujours un itinéraire aérien. La navigation avec un pilotage en binôme, accompagnée d’une météo favorable, sont des éléments essentiels à ces prises de vue préparées. Marc Lelièvre favorise de manière générale le choix du noir et blanc dans ses œuvres afin de mettre en valeur d’une part la lumière rasante de l’aube ou du crépuscule de l’hiver, et d’autre part le contraste de tonalité entre la neige, la glace et la pierre, pour donner ce côté sobre, solennel et intemporel, spécifique aux sommets.
L’exposition « Les Ecrins vus du ciel »
« L’exposition est une série d’images sur le Massif des Écrins vu du ciel. Elle consiste en un voyage aérien sur le massif des écrins, en passant par certains de ses sommets les plus emblématiques. Toutes les photographies ont été prises d’avion, depuis des points précis du ciel, pendant des années. Je préparais mes vols pour, la fenêtre de l’avion ouverte, à souvent haute altitude, passer « au bon endroit, au bon moment ». Les images obtenues, souvent à très longue focale, révèlent des perspectives étonnantes, des cadrages originaux, tout cela avec la sobriété, l’intemporalité et les contrastes que le noir et blanc suggère. »

Thibault Lathière
Le lac de Serre-Ponçon, le refuge du Viso, le lac des Cerces,… Tous ces lieux que randonneuses et randonneurs connaissent en plein jour, changent radicalement la nuit. Une fois que les derniers humains sont allés se coucher, que se passe t’il en pleine nature? C’est cette question qui m’a poussé à sortir de ma tente en pleine nuit et à photographier les paysage étoilés. Donner une autre vision des Hautes-Alpes. Plus mystérieuse et plus magique. Cela fait maintenant cinq ans que je parcours chemins et sentiers à la recherche de solitude et d’isolement. Que ce soit en plein mois d’août avec le coeur de la Voie lactée ou en plein hiver pour admirer la pluie d’étoiles filantes des Géminides. A travers ces images j’invite les curieux à prendre le temps d’admirer la beauté des ciels étoilées.
L’exposition « Ouvre les yeux, c’est la nuit »
» Insomnie : nom féminin, (latin : insomnia, de sommus, sommeil)
Insuffisance ou absence de sommeil. Trois heures du matin, les yeux grands ouverts, impossible de dormir. Cela fait déjà plusieurs fois que je me réveille cette nuit, mais cette fois je sais que Morphée ne me reprendra pas dans ses bras. Le sac photo est posé à côté de la chaise où les affaires de rando sont pliées. Se lever, faire chauffer un thermos de thé tout en laçant ses chaussures. La montagne commence au bout de mon jardin, il me suffit alors de partir droit devant, lampe frontale vissée sur le bonnet. Les yeux s’habituent lentement à l’obscurité, les oreilles perçoivent les bruits de la vie nocturne. Un groupe de chevreuils qui broute dans les prés, un chouette qui hulule dans les mélèzes ou encore un avion qui survole les sommets. Grimper à s’en brûler les poumons « dré dans l’pentu ». Et une fois là-haut se poser et admirer la course des étoiles dans l’immensité du ciel. Peu de gens ont la chance dans le monde de voir la voie lactée, la constellation d’Orion ou encore le passage furtif d’une étoile filante.
Alors faire une photo c’est montrer à tous ceux qui dorment que la nuit ne fait pas peur et qu’elle est magnifique. Ouvre les yeux, c’est la nuit ! «
thibault-lathiere.wixsite.com/astrophotographie
Sur Instagram >

Clotilde De Swarte
Clotilde de Swarte est une artiste photographe franco- canadienne basée dans les Alpes.
Passionnée de montagne, de navigation et d’aventure, elle sillonne le globe en quête d’espaces froids, isolés et sauvages où elle sait qu’elle n’aura pas la moindre barre de réseau.
Au fil de ses explorations sur terre ou sur mer, elle capture le murmure de la nature et rend hommage à la majesté du monde sauvage. À travers ses oeuvres, elle aspire à renouer le dialogue avec un monde perdu, le monde des rivières, des cailloux, des chants de baleines et de la valse des sapins baumiers.
Membre et co-fondatrice du collectif artistique les Macronautes depuis 2021, elle explore avec ses compagnons d’aventure les mondes de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, à la découverte des mystères du cosmos et des fonds marins.
Sa démarche artistique est fortement influencée par les travaux du philosophe Baptiste Morizot et de l’ethnologue Philippe Descola, qui invitent à repenser notre rapport au monde vivant et à ce que nous appelons “nature”.
Elle a eu la chance de côtoyer des membres de la Première Nation innue lors de plusieurs séjours sur leur territoire traditionnel (Nitassinan) dans le nord du Québec. C’est à cette occasion qu’elle a découvert un système de pensée et un rapport aux mondes vivants radicalement différents des nôtres. Ceci a eu un rôle fondamental dans sa manière de voir les éléments naturels qui nous entourent et sur toute sa pratique artistique.
L’exposition « HIMAL »
HIMAL est une série photographique en noir et blanc pensée comme un hommage aux déesses de l’Himalaya: les montagnes. C’est le premier volet d’un triptyque photographique dédié aux “Géants Sensibles”.
Objets de convoitise, théâtres à exploits, outils de glorification… Il semble que nos sociétés modernes aient oublié que les montagnes ne sont pas des « choses », mais avant tout des géantes de roche et de glace, qui habitent les paysages et les imaginaires depuis des millénaires, et qui continueront de dialoguer avec le ciel bien après notre disparition.
HIMAL est une série de portraits, non pas d’humains, mais de ces déités glacées qui toutes, ont leur personnalité, leurs aspérités et leur âme. Pour les peuples qui vivent au creux de leurs vallées, elles sont avant tout des êtres sacrés ou les demeures de dieux et déesses.
Tantôt mystérieuses, tantôt furieuses, apaisées ou rêveuses, elles se livrent à l’objectif ou se dévoilent timidement, drapées dans leurs étoffes nuageuses. Si l’on prend le temps de bien les observer, on remarquera peut-être une facette de leur personnalité que l’on n’avait pas cernée de prime abord.
Car les montagnes vivent, dansent et se racontent. En rendant leurs lettres de déesses aux montagnes de l’Himalaya, HIMAL invite le spectateur à voir les montagnes autrement.

asTroFeeling
« Nous sommes deux amis passionnés d’Astronomie, Fabrice et Teddy.
Issus d’univers différents avec chacun nos métiers respectifs, nous nous retrouvons régulièrement afin de profiter du ciel nocturne en toutes saisons.
Depuis plusieurs années nous pratiquons l’astrophotographie et la photographie nocturne à proximité de notre lieu d’habitation, le petit village de Montauroux dans le Var.
Après ces années de pratique nous souhaitons vous faire découvrir notre passion, notre travail et nos photographies de ces éléments célestes qui sont globalement méconnus. Le ciel regorge de milliards d’objets célestes qui sont sous nos yeux (ou plus précisément au-dessus de nos têtes).
Au plaisir de vous retrouver pour échanger sur notre passion et autour de notre exposition. »
L’exposition « Levons les yeux »
« Nous vous proposons une exposition basée sur des astrophotographies (photographie d’objets céleste), des photographies d’événement spéciaux (comète, aurores boréales, …) ou bien tout simplement de ciel nocturne.
Nous avons sélectionné parmi nos plus belles photos de nébuleuses, de galaxies, d’amas d’étoiles ou bien d’événement spéciaux photographiés depuis ces 3 dernières années.
Vous trouverez notamment en parcourant notre exposition la galaxie d’Andromède, la Comète Tsuchinshan-ATLAS de passage dans notre ciel fin 2024, les aurores boréales apparues exceptionnellement dans notre région le 10 mai 2024 ainsi que de nombreuses nébuleuses, galaxies et autres objets céleste.
Les éléments que nous proposons à exposer sont le fruit d’un long travail nécessitant des temps de pose très long (plusieurs heures), un post-traitement important et du matériel spécifique. »

Christian Delastre
« Photographe de Paysages, c’est au contact de la montagne que je fréquente depuis très longtemps, que s’est forgé mon goût pour les espaces. Je me sens à ma place dans ces environnements.
J’ai toujours fait de la photo, mais la vie et mon autre trajectoire professionnelle, m’ont éloignées de cette pratique.
Maintenant, et ce depuis une dizaine d’années, sous un statut d’auteur photographe, je me consacre à nouveau à la photographie de paysages, depuis les Alpes en passant par la Scandinavie, jusqu’au nord du Cercle Polaire, je cherche ce besoin de temps sans contraintes, et cette immensité qui me convient.
J’aime travailler les ambiances et les lumières, donner de la profondeur à mes images.
C’est ainsi je pense, que, au travers de mes photos j’arrive le mieux à transmettre mes sentiments et mes émotions.
J’expose mon travail en Galerie , en Festivals…
Je fais partie d’une agence photo (Naturagency)
Et j’anime des ateliers échanges, par le biais de mes images et de mes vidéos, sur la nature du nord du cercle arctique, plus axés sur le paysages et les aurores boréales. Ateliers en demi-journées dans écoles primaires.
J’aime ces moments ou je peux éveiller la curiosité des enfants et je l’espère pour certains les sensibiliser encore plus avec la nature et ce qui nous entoure. »
L’exposition « Bleu arctique »
« J’ai toujours été attiré par l’hiver, lors de mes sorties montagnes ou voyages au nord du cercle polaire, la glace et la neige m’ont toujours fasciné. J’ai gardé, de mon premier voyage en Arctique le choc de la puissance et de la beauté de cette glace, c’est ce qui m’a je pense le plus marqué. Je suis retourné au Svalbard en 2022 avec pour projet de ramener une série la plus graphique possible.
J’ai voulu sur cette série ne montrer que quelques photos sur lesquelles le visiteur peut avoir des éléments d’échelle et ainsi déstabiliser sa lecture des images, avec le souhait qu’il se perdent dans la couleur et la matière, comme moi je m’y suis perdu, s’interroge face cette glace et que si possible que chacun y trouve un peu ce qu’il cherche.
Cette série est accompagnée d’un carnet d’exposition reprenant l’ensemble des photos de la série exposée. »
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